Gloria
… ma princesse intérieure

Nous sommes en l’an de grâce 1975. Le dernier jour du mois de mars, dans le royaume de Toulon, naît la petite princesse Gloria.

Elle est si belle qu’elle déclenche de terribles jalousies dans le royaume. Le roi et la reine sont terrifiés. Alors, pour la protéger, ils l’enferment tout en haut d’une très haute tour, dans le grenier du Donjon qui n’a pour seule issue qu’une minuscule fenêtre.

46 ans plus tard, elle décide de sortir. 46 ans dans un donjon, c’est long.

Elle va trouver le moyen de sortir pour rejoindre le prince au bal. Il l’attend pour l’enlever.

Autofiction

Je vous invite dans une autofiction : mon conte de fées. Je vous raconte une très triste histoire de princesse. Bien sûr, personne n’est dupe, je ne suis pas une princesse, je joue la princesse. Mais je joue aussi la conteuse, le roi, la reine, les marraines… il n’y a que le prince que je ne joue pas. Je ne peux pas : le prince c’est vous.

Vous l’aviez deviné, le conte n’est qu’un prétexte. L’unique enjeu est l’enlèvement. Et personne ne sera forcé, ni même désigné.

Le final du spectacle appartient au public, il s’écrira ensemble, à chaque fois unique et, on l’espère, heureux avec des tas d’enfants.

 

Extrait

« Bonjour. Je suis venue ici aujourd’hui parce que j’ai un rêve… un très vieux rêve même. Je rêve d’être enlevée sur scène. Etre enlevée un peu comme une princesse. Voilà c’est dit, j’ai besoin de vous. Je préfère vous avertir tout de suite pour que les choses soient claires, tout ce qui va suivre n’a été imaginé que dans ce seul but. Le reste n’est que gesticulations. »

Les personnages de ce roman étant réels,
toute ressemblance avec des individus imaginaires serait fortuite. Raymond Queneau

Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé n’est en aucune façon le fruit du hasard,
mais bien celui de ma mémoire. Grand Corps Malade

Toute ressemblance avec des personnes ou des événements ayant existé n’est pas vraiment réelle mais pas fortuite non plus, c’est simplement exagéré ! Gloria

Durée 45 minutes

De, par et avec Christelle Lefèvre   –   Musique : Fred Lefèvre   –   Mise en scène : Bernard Colin

Photos : Antoine Couillet

 

 

Christelle Lefèvre

En 1999, après une maîtrise en communication de la culture, je travaille comme chargée de diffusion pour la compagnie les Voisins du Dessus dans l’Hérault. Au détour d’un de leur spectacle dans lequel je suis accessoiriste, je monte sur scène pour la première fois et c’est la révélation.

Je me forme alors à tout crin et par tous les moyens. J’explore surtout l’improvisation, le clown et à la commedia dell’arte au fil  des rencontres et des envies. (Carlo Boso, Fred Robbe, Bernard Colin, Laura Herts, Frédéric Michelet, Ami Hattab…)

En 2002 je crée la compagnie de spectacle jeune public Système D.

En 2005 je croise le Théâtre de Rue pour ne plus le quitter. Un véritable coup de foudre. Je suis co-fondatrice de l’Art Osé, une compagnie qui foule l’espace public depuis 2007. J’y crée des spectacles où l’adresse directe au public et la bonne humeur sont les moteurs.

 

 

Fred Lefèvre

Je commence la guitare à l’âge de 12 ans en étudiant la musique classique Sud Américaine.

Ce n’est qu’après plusieurs années de travail que j’étudie les compositeurs comme Bach et Vivaldi, ce qui m’a définitivement conquis.
Je m’installe à Béziers où je monte une école de guitare (L’Académie de Guitare) de 2000 à 2005.

Je m’attèle aussi à d’autres styles et commence à jouer professionnellement, notamment avec le  duo de flamenco Ida y Vuelta, le trio Zanzibar (hommage à Boris Vian), puis avec Goulamas’k (groupe de ska rock occitan).

En parallèle je découvre le monde de la Techno. J’y fais la connaissance d’un collectif anglais (Spiral Tribe). Leur rencontre me bouscule musicalement. Très vite j’étudie comme un instrument le mix aux platines… J’ai pu jouer avec Les Diables de la Garrigue, le collectif hiphop Rural Yard et actuellement l’Art à Tatouille.

J’ai travaillé aussi en étroite collaboration avec Barbara

Bernard Colin

Pratiquant depuis de nombreuses années l’accompagnement des projets d’acteurs, j’ai rencontré Christelle lors d’une formation qu’elle m’avait demandé, sur le théâtre de Tchekhov. Depuis, nous n’avons plus cessé de collaborer.
Des spectacle en spectacle, d’atelier en atelier, nous avons exploré ensemble, toutes les facettes du monologue et de l’improvisation.

Après plusieurs mois de recherche dans l’écriture de Gloria, Christelle m’a sollicité pour la mise en scène de cet OTNI (Objet Théâtral Non Identifiable). Le rythme, l’humour, le récit, la sincérité, la construction… Nous nous sommes régalés.