Après le succès du concert UNIVERS NINO, en juillet 23,
nous avons saisi l’occasion d’accueillir de nouveau, Denis Colin avec, cette fois, le quartet QUIET MEN pour deux concerts exceptionnels

Violaine et Bernard

Denis COLIN clarinettes basse et contralto
Pablo CUECOzarb
Simon DRAPPIER arpeggione
Julien OMÉ • guitare

 

Quiet Men s’est formé dans un bar.
Ce bar avait le même nom que le groupe.
Le bar a changé, il s’appelle maintenant Le bar déco.
Le groupe continue, avec même nom, mêmes musiciens et instruments.
Les propositions sont personnelles ou issues du répertoire.
Leurs mises en forme et en jeu sont collectives.
La musique est jouée généralement par cœur.
L’improvisation y est cultivée.
Le son du groupe a été forgé et façonné dans le dur labeur des répétitions.
Il a été verni et poli avec soin et en concert.
Quiet Men joue partout. Quiet Men aime jouer

Photos couleur : Michel Bertholet

Extraits de presse

Un des quartets les plus passionnants qu’il ait été donné d’entendre depuis longtemps.
Jean-Pierre Jackson – Classica CHOC

Une forme d’exemplarité artistique : évidence et mystère, indissociablement liés. Superbe.
Xavier Prévost – Les dernières nouvelles du jazz

Leur musique respire la vie et la générosité et touche à quelque chose de l’ordre de l’universel.
Julien Aunos – Citizen jazz

Quiet Men s’apprécie de plus en plus au fur et à mesure des écoutes. Un gage de réussite.
Bernard Cassat – Ô JAZZ

La musique est portée par un groove irrésistible… le résultat est magnifique.
Jean-François Mondot – JazzMagazine

Tranquille, quoi : en virtuoses.
Monsieur l’Ouïe – Centre presse

Précipitez-vous… un beau voyage vous attend.
Denis Desassis – Musiques Buissonnières

Photo : Milomir Kovasevic

Les musiciens et leurs instruments

Denis Colin
Outre ses propres projets (Denis Colin Trio, la Société des Arpenteurs, Univers Nino, etc…) il s’est produit quelques années avec Archie Shepp en quintet.
Abandonnant très tôt conservatoire et université, il a préféré se plonger dans la luxuriante jungle parisienne du jazz, avec pour arme la clarinette basse – instrument très coté mais marginal. « Ne t’avise pas de jouer comme nous, notre musique est la nôtre pour toujours. Trouve ton propre son. » lui disent ses aînés Noirs Américains exilés à Paris. S’ensuivent de nombreuses années de recherches radicales pour trouver son diamant personnel. Puis, fort de ces travaux toujours renouvelés, Denis Colin qui a pour l’essentiel développé une carrière de leader, a serti ce son de façon à le rendre accessible à un public mélomane, mais pas nécessairement averti. Il en ressort des concerts donnés sur les cinq continents, une dizaine de CD publiés sous son nom, des musiques de film et de scène.

La clarinette basse
Filleule incestueuse d’Adolphe Sax et de mère inconnue du saxophone, la clarinette basse a longtemps été considérée comme un instrument « de complément » offrant de belles incursions dans le grave aux clarinettistes dépressifs et des couleurs gaies aux saxophonistes monochromes. Elle s’impose comme l’instrument à vent phare de la musique créative européenne à partir des années soixante-dix. Le son peut être voluptueux ou sauvage à l’envi… Tout comme Denis Colin. C’est d’ailleurs un des rares musiciens à s’être autant consacré à cet instrument depuis plus de 40 ans…

Pablo Cueco
Compositeur de nombreuses oeuvres, il dirige son ensemble Transes européennes.
Dans le prolongement d’un copieux trajet éclectique entre jazz sous toutes ses formes, musique contemporaines, musiques traditionnelles et autres, il partage aujourd’hui son activité artistique entre le zarb (et quelques autres percussions), la composition (de la harpe au symphonique en passant par la batterie-fanfare, le cinéma, le théâtre et l’électro-acoustique), la production de disques, l’écriture (de fictions, de scénarios et d’articles) et le dessin sous le pseudonyme de Pablúx.

Le Zarb
Petit tambour gobelet uni-membranophone à excitation digitale d’origine perse, le zarb, omniprésent dans la culture savante et populaire iranienne, s’implante en occident et singulièrement en France dans la deuxième partie du vingtième siècle. Sa souplesse et la richesse de ses possibilités ont séduit de nombreux musiciens tant dans le jazz que dans la musique contemporaine, médiévale ou baroque. Pablo Cueco est un des meilleurs spécialistes du zarb non-perse.

Simon Drappier
Joue principalement avec le Cabaret Contemporain, et rejoint très souvent l’ensemble intercontemporain au sein duquel il a pu jouer sous la direction de Pierre Boulez.
Après un premier prix de guitare au conservatoire de la ville de Paris, en 2000 et une décennie de recherche, il se lance dans une nouvelle aventure en jouant de l’arpeggione, instrument hybride mélange de guitare et de violoncelle. Cela lui permet d’y appliquer toutes les techniques de cordes conventionnelles et non conventionnelles qu’il a développées et de revenir à son passé de guitariste. Il développe également un set instrumental mélangeant arpeggione et synthétiseur sous l’appellation « cordes en boyaux et VCO ».

L’arpeggione
Météorite de l’histoire de la musique, l’arpeggione, apparaît au début du dix neuvième siècle pour disparaître presque aussitôt. Schubert a juste eu le temps de lui offrir sa sonate « Arpeggione »… Chimère mi-violoncelle-mi- guitare, il permet des arpèges et des jeux de résonances inhabituels et subtils. Lui même guitariste, contrebassiste, et être surnaturel mi-ange- mi-démon, Simon Drappier entre en résonance avec cet instrument en cours de renaissance…

Julien Omé
Accompagne Bertrand Belin depuis plusieurs saisons. S’est illustré au sein de l’Orchestre National de Jazz.
Premier prix du conservatoire national supérieur de musique de Paris à l’unanimité du jury en 2005, il manie des sons à la fois délicats et tranchants à la guitare, ainsi qu’à la mandoline. Ses premières influences sont le blues et la musique noire américaine entre hip hop et motown, puis il découvre le jazz et se nourrit également du mouvement folk. Sa diversité lui permet de travailler avec de très nombreux artistes, et de composer des musiques pour le cinéma et le théâtre, tout en poursuivant ses projets personnels.

La guitare
Instrument des voyageurs par excellence et passager clandestin de l’histoire de la musique, la guitare ne s’est jamais stabilisée. Malgré tous les efforts des institutions musicales occidentales, elle s’empresse de varier de forme, taille, accord, nombre de cordes, matériaux… Les musicologues n’ont d’autre choix que d’observer et relater le phénomène. Avec elle comme navire et boussole, Julien Omé nous emporte vers d’étranges recoins de l’univers…

Durée :  1 h 15