Si je ne peux plus me perdre, alors je suis vraiment perdu
Hommage aux routards – Amour de la bourlingue
Des histoires de route, vécues par les auteurs… Les peuples du désert, les gitans de Transylvannie, les Tartares de Mongolie, les cargos-nomades errant de port en port, les trimardeurs du Canada, les longues marches sur les steppes, les rencontres. Et ces rêveries de promeneur solitaire.
Au programme
Marco Polo, Jack London, Alvaro Mutis, Arthur Rimbaud, Blaise Cendrars, JMG Le Clézio, Victor Segalen, et mes improvisation qui surfent…
Le propos et la démarche
Au centre, la marche, la dérive, la solitude… L’errance ressentie comme fondement de la condition humaine, voire de cet incertain phénomène qu’est la pensée. Le temps fuyant qui se mesure au nombre de pas et sans doute au rythme des songes. N’ayant jamais réussi à prendre la vie comme un objet que l’on façonne, je l’ai prise comme un lieu que l’on parcourt.
Entre littérature et aventure, je vous invite à partager mon amour de la bourlingue, avec toujours cette logique sur laquelle je travaille depuis les années 90, où les improvisations, les textes appris, s’entremêlent.
Faire théâtre de textes qui n’étaient pas écrits pour lui, est une tentation à laquelle j’ai cédé tout au long de ma vie professionnelle. Les passer par la voix. Celle qui signe le retour du corps dans le texte.
Éléments de mon parcours :
Metteur en scène – Comédien – Auteur
Après une décennie à me former, auprès des grands chercheurs de théâtre, que j’admirais (Dario Fo, Julian Beck, Jerzy Grotowski, Peter Schuman, Eugenio Barba, Peter Brook) j’ai passé toute ma vie professionnelle dans les compagnies que j’ai créées et dirigées.
Entre les grands déambulatoires des arts de la rue, et les spectacles appuyés sur la littérature et la poésie, j’ai monté une cinquantaine de spectacles qui ont tourné dans toute la zone francophone. Aujourd’hui, je suis installé à Sète où j’ai fondé le P’tit Denfert avec Violaine Vérité.
Durée 1 heure
Photos
Violaine Vérité, Jeanne Davy, Jean-Luc Fauquier